Manuel Valls, figure de proue de la nouvelle vague du PS est contre la peopleisation de la politique, c’est pour cela qu’on le rencontre chez Drucker, avec sa femme et sa mère, pour lui la gauche devra mener une politique répressive sans complexes. Son message, c’est relever l’âge de la retraite. Il est pour un discours de vérité, la vérité , c’est que les pauvres doivent en chier et consommer. La nouvelle gauche doit être réaliste, réaliste, c’est à dire de droite. Valls, c’est le bon profil de la gauche, brusching, la quarantaine rugissante, une Carla violoniste de gauche le coeur à droite comme Carla est vocaliste de droite, le coeur à gauche.Voici l’un de ses discours datant de 2007, tout y est :
« Face à ces changements, à ces transformations, (de la société) à ces bouleversements, nous n’avons pas d’autre choix que de réinventer une pensée de gauche, mise à mal par la mondialisation et la crise de l’Etat providence, que de redonner un contenu à la notion de progrès, que de nous interroger sur la notion même de socialisme, idée née au 19ème siècle… L’effort que nous avons à faire sur nous-mêmes est immense. Et puis, enfin, la gauche française n’a pas su produire une cohérence idéologique autour de ses valeurs et de sa tradition nationale. Elle s’est laissée voler la République et la Nation. Le travail, le mérite, l’ordre, l’autorité sont devenus, aux yeux de nos concitoyens, des valeurs de droite. il est un impératif sur lequel nous ne devons jamais transiger, celui du rappel de chacun aux règles communes ! Même si – contrairement aux idées de la droite – ce rappel n’est pas une condition suffisante au rétablissement de l’autorité.La crise de la gauche est avant tout celle de son projet, des idées, du décalage avec la société. Elle est donc profondément culturelle. La gauche et le PS notamment traversent aussi une crise du leadership. Mais un nouveau leadership ne se décrète pas, il se construit patiemment, en associant évidemment les militants, les sympathisants mais aussi les français à notre travail de rénovation. Je refuse que nous soyons, à nouveau, les otages de la compétition des ambitions présidentielles, surmédiatisées par la presse people, alors même que nous ne sommes pas au clair sur notre projet, sur la refondation de notre parti ou sur nos alliances livrées aujourd’hui aux seuls opportunismes locaux. »
Drucker de relancer: « Vous êtes conscient d’avoir un rôle à jouer en 2017″
« Pourquoi attendre 2017 si l’on peut le faire en 2012 ? »
Non, Valls ne doute de rien, surtout pas de lui, non M.Valls, la gauche ne se décrète pas chez Drucker.
Pourquoi attendre 2017 en effet, pour comprendre l’esbrouffe et dénoncer l’OPA de l’artiste manipulateur sur les valeurs traditionnelles de la gauche ?: http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=3421